Lire une carte s'apprend. Il n'est
pas évident de passer de la représentation abstraite
et graphique imprimée à la réalité
physique du paysage et de ce qui le compose. D'autant plus que
la carte montre le paysage vu de dessus alors que l'utilisateur
se trouve (ou a l'intention de se rendre) à l'intérieur
de ce paysage, au ras du sol. La première des choses à
apprendre est la légende de la carte, autrement dit l'ensemble
des symboles utilisés par l'éditeur pour représenter
chaque bâtiment, route, type de terrain, cours d'eau...
sur sa carte.
Chaque éditeur a son jeu de symboles, l'ADRASEC 90 a créé
le sien, légèrement différent de celui des
éditeurs habituels pour ne pas enfreindre de copyright.
C'est ce jeu de symboles qui sera utilisé ici, à
titre d'exemple.
Les voies : routes, chemins...
Ce sont les symboles les plus importants
à connaître puisqu'ils représentent les chemins
que l'on risque d'emprunter, depuis l'autoroute ou la 4 voies
(référence A99) jusqu'au sentier impraticable aux
véhicules (C2). La route rouge (N99), qui peut être
une voie départementale d'ailleurs, est plus large, mieux
entretenue ou moins tortueuse que la route jaune, elle-même
plus rapide que la route blanche (D98)... La route D99 semble
être irrégulièrement entretenue (à
cause du pointillé) tandis que le chemin C1 a de fortes
chances d'être simplement empierré. Quant à
VF, c'est une voie de chemin de fer ! En la suivant sur la carte
on rencontrera sans doute un rectangle blanc symbolisant une gare.
Savoir identifier une voie ferrée est important car ce
peut être un point de repère très utile pour
se localiser par rapport à un pont ou un passage à
niveau.
Important : une route tracée en pointillés rouges
a de fortes chances d'être un chemin interdit à la
circulation. Une autoroute en traits discontinus est peut-être
encore en cours de construction.
Limites et cours d'eau
Voici quelques exemples de traits
qu'il est important d'identifier :
- E : frontière d'état, pour ne pas risquer de se
trouver en situation irrégulière.
- D : limite départementale, pour se repèrer lors
du changement de département.
Sur une carte routière les limites de communes sont rarement
indiquées.
Les cours d'eau, lac ou mer sont représentés en
bleu et, comme les routes, ont une largeur proportionnelle à
leur importance. Ils sont de bons points de repère pour
se situer, au même titre que les lignes électriques
(généralement un trait noir quand elles sont représentées).
Constructions, tours, carrières...
Ces éléments remarquables
sont des points de repère précieux. Toutes les maisons
(symbole M) ne sont pas représentées sur la carte
routière, alors que les églises (E) le sont pratiquement
toutes. Les calvaires (C), les châteaux d'eau et réservoirs,
les tours de télécommunications, les carrières,
les tunnels... ne sont pas toujours tous représentés
sur la carte mais quand ils le sont, il est rare qu'ils n'existent
plus sur le terrain.
Le symbole S montre l'emplacement d'un sommet le point P est un
point coté, indiquant une altitude.
Représentation des différents
terrains
Toute la diversité des terrains
n'est pas représentée sur la carte. Seuls les terrains
dont la nature est stable dans le temps sont différenciés.
Un champ peut être transformé en pâture en
une saison par contre un marais (M) ne deviendra pas un lac (L)
ou une forêt de feuillus (F) sans travaux importants et
longs.
Sur la carte routière, le relief est vaguement symbolisé
par des ombres se superposant à la représentation
du terrain, il n'y a pas de courbes de niveau.